Cendrillon ou le prince de la permaculture 86

 

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Le système actuel est-il durable ?.

Non car les emplois seront de moins en moins nombreux, la retraite de plus en plus tard mais rares seront ceux qui travaillerons tout le temps. La concurrence et la rentabilité à tous prix seront remises en cause tôt ou tard.

Les emplois demandent de plus en plus d’énergie et de ressources  

 

Les solutions pour favoriser le travail :  

Nous resterons dans les limites d’un système sans ouvrir la « boite noire »  contenant la législation du travail a notre avis la plus mauvaise méthode pour diminuer le chômage.

Frontière ou limite : elle sépare l’intérieur de l’extérieur et permet de caractériser les entrants et les extrants.

Les limites sont floues à cause de la concurrence des autres pays peut-être faudrait-il redéfinir la frontière autrement dit localiser dans le but d’augmenter le travail disponible.

Réservoir : C’est la somme de travail nécessaire pour que tout fonctionne soit le nombre d’heures de travail nécessaire sans entrer dans le qualitatif

Les éléments : Ce sont les sous-ensembles en l’occurrence s’il s’agit du travail : travail salarié et non salarié, emplois de services, emplois agricoles etc.

Réseau : Véhicule soit des matières, soit de l’énergie soit de l’information

Ouverture et adaptation

Théoriquement un système doit fonctionner sur lui-même ce qui est impossible mais n’y a t-il une trop grande ouverture il y a des travailleurs détachés a faible cout du travail qui viennent concurrencer les travailleurs autonomes. Beaucoup de produits sont fabriqués ailleurs alors qu’ils pourraient être fabriqués sur place. L’Europe produit 60 % de ce qu’il consomme la Chine seulement 25% ce n’est pas tenable à long terme. Que ce soit dans les entrants que ce soit à l’intérieur du système ou en sortie quand ce n’est pas du service la quantité d’énergie est considérable

En résumé  les systèmes décrivent souvent des circuits fermés si nous nous referons a un pays nous avons de plus en plus de mal à tracer les limites en effet les biens viennent de plus en plus de l’étranger ce qui a demandé du travail de l’énergie des matières premières. Et ce qui n’est pas dit dans le schéma ci-dessous en sortie il y a aussi de la pollution..

 

Systeme travail 3

Dans les pays développés notons également que le travail  finance les retraites et la sécurité sociale avec des variantes comme aux états unis ou le financement n’est pas direct ceci entre dans les services.

 

 

 

Analyse des freins à l’emploi avec quelques propositions.

Nous ne toucherons pas pour le moment à la boite noire et entre  autre au code du travail nous ne sommes pas sûrs que faciliter les licenciements favorise le travail.

1 : inverser l’opposition capital travail.

Il y a trente ans les revenus des français étaient constitués à 70% par le travail  et par 30% par le capital la bourse en particulier. Les actionnaires d’une maniére générale ne favorisent pas le travail et souvent ils applaudissent à l’annonce de licenciements. Faut-il autoriser seulement les actionnaires salariés ce qui rend partie prenante les travailleurs volontaires. Il peut exister des systèmes de prêts pour acheter les actions remboursées avec les actions petit à petit. Nous aurons alors une rémunération compatible avec l’emploi.

Notons que de nos jours la proportion entre le capital et le travail est de 40 et de 60 pour le travail. Ce qui représente plus de 190 milliards d’euros. Ceci explique en partie que le pays soit de plus en plus riche et une grande partie de la population de plus en plus pauvre. 

2 : Redonner du sens au service public :

A notre avis l’éducation, la police le système de santé, la justice ne doivent être en aucun cas privatisés pour le reste la question se pose au cas par cas. Privatiser c’est supprimer des postes et des services sociaux.

3 : L’argent ne manque pas :

Pour entretenir le réservoir d’emplois il y a besoin il y a besoin d’informations, de compétences d’énergie et de matières premières et de monnaie virtuelle ou et non nous remarquons que celui-ci manque toujours pour financer les services publics. Alors qu’en réalité créer de la monnaie se fait par simple jeu d’écriture la banque privée ouvre un crédit la banque centrale créer sa monnaie. Nous ne pouvons que regretter le carcan de l’euro et la mainmise de la finance sur notre vie quotidienne c’est une dictature effective.  

4 : Les monnaies locales :

Elles sont liées à l’euro mais elles favorisent l’emploi car elles ne peuvent se dépenser que dans un territoire donné, plus elle est répandue plus la monnaie tourne vite et génère de l’activité sans forcément une grosse dépense d’énergie et surtout des emplois locaux.

5 : Diminution du temps de travail :

Celui-ci avec la mécanisation a considérablement baissé de 1900 à 1936 en gros de 60 heures a 40 heures. Avec la guerre devant le fait que les trois quarts du pays était à reconstruire la durée du temps de travail dépassait encore les quarante heures dans les années soixante. Contre vingt-cinq heures environ de nos jours en comptant les chômeurs. Malgré les nombreuses imperfections les trente-cinq heures allaient dans la bonne direction mais l’état lui-même appliqua cette règle moins bien que le privé à savoir qu’il ne créa pas d’emploi pour autant en particulier dans les hôpitaux ce qui fait qu’il devient pratiquement impossible de faire du travail correct. La loi de Robien méritait d’être mise en avant elle est à la fois moins couteuse que les trente-cinq heures et ce n’était pas de l’argent perdu comme l’emploi compétitivité.  En gros les charges dites sociales étaient réduites de 8% si l’entreprise s’engageait à créer 10 % d’emplois en plus pratiquement c’était la semaine de 32 heures sur quatre jours qui était prise sans perte de salaire pour les salaires pas trop élevés et un peu moins de charges pour l’employeur.

C’est à mon avis une première étape avant les 28 heures

 

6 : la fin de la dégradation du travail :

Cette idéologie de rentabilité et de concurrence est très mauvaise pour la santé morale des employés. La loi El Khomery et son ex première loi abolissant les droits fondamentaux en cas de besoin de l’entreprise était un crime contre l’humain nous sommes personnellement catastrophé qu’un gouvernement dit de gauche ai pu seulement proposer cette horreur. Le libéralisme fait que la vie vaille de  moins en moins la peine d’être vécue c’est à mon sens le responsable avant DAESH de cet épidémie de « radicalisation islamique »  l’humain est foulé au pied par « l’horreur économique » pas étonnant que des partis aussi démagogue que le front national augmente sans cesse. Non seulement nous sommes menacés par l’effondrement écologique mais  aussi par l’effondrement social.

7 : Le protectionnisme

Nous ne comprenons pas l’acharnement des politiques à vouloir baser la politique économique et sociale uniquement sous l’angle de l’exportation et de la compétitivité avec quand même des aberrations produites par ce système du libéralisme. Ainsi la France exporte des troncs d’arbres et importe des planches. La filière laitière assassinée par l’Europe est un exemple de toutes les dérives du libre-échange.  Pour faire simple dans les années 1980 devant la surproduction furent mis le système des quotas qui garantissait les prix en échange d’une production limitée ce système marcha durant trente ans c’était le système des quotas, quand la désastreuse union Européenne et plus précisément la Commission Européenne décida de mettre le prix du lait suivant les lois du marché mondial. Et c’est catastrophique. Pourquoi mettre en concurrence une denrée en grande partie consommée dans le pays producteur à 90%.

Les prix ne sont pas les mêmes au départ suivant les méthodes d’exploitation, si le lait est vendu pour le fromage. Si les fromages sont faits a la ferme. 

La concurrence est faussée au départ car les grands groupes comme Lactalis ne respectent pas la concurrence à savoir que l’agriculteur ne peut vendre ailleurs ce qui s’apparente au système soviétique qu’a l’économie de marché  pour la détermination des prix.

Un responsable de la filière a dit qu’échapper a la concurrence est impossible car il faudrait produire 20% de moins. Et alors la solution n’est-elle pas le problème comme le dirait un adage de la permaculture , si le marché se concentrait sur le pays plutôt que de vouloir a toute force faire du lait en poudre pour la Chine ce n’est pas 30 centimes le litre qui pourrait être payé au producteur mais 50 centimes comme pour le lait Bio 450 euros en France, un peu plus en Allemagne. A condition d’imposer un cahier des charges en particulier en limitant l’ensilage, les engrais azotés et les exportations de soja et qui au finale dépensera au moins deux fois moins d’énergie. Le productivisme est mort. Cela n’exclut pas une aide ponctuelle dans pays du tiers monde mais en complément du lait local et surtout pour le rendre moins cher et non le remplacer. Un lait a 50 centimes c’est aussi plus d’emplois avec des fermes plus petites.

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Nous allons poursuivre la semaine prochaine ouvrez votre porte à l’envoyée de l’éducation nationale Fabienne. Nous parlerons du revenu universel et un autre financement de la protection sociale.

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