Les invendus alimentaires :


C’est un autre scandale de notre société fait en dépit du bon sens, tout le monde est concerné, il est vrai qu’il est difficile d’ajuster les quantités, mais la conscience individuelle est le premier travail. Ce gaspillage individuel n’est pas le plus important mais c’est le commencement indispensable et cela représente quand même plusieurs dizaine de kilogrammes par personne et par an dont plus d’un tiers ne sont pas déballé. Le gaspillage se poursuit sur toute la chaîne de production et ceci malgré des moyens techniques importants.

Au niveau de la production, ce qui n’est pas assez bien calibré passe au compost ou pire a la benne, la surproduction fait baisser les  prix ce qui entraîne pour ne pas perdre de l’argent une limitation de la vente et par conséquent une destruction quant il s’agit de fruits et légumes, nous somme partisan d’un protectionnisme  sous la forme d’une taxe kilométrique pour une fruit ou légume non exotique au dessus  de cent kilomètres de distance ce qui aura pour effet de faire cesser le scandale écologique  de la fraise espagnole ;,a savoir ; culture non autorisée a l’intérieur d’un parc national, assèchement des nappes phréatiques, pollution de l’eau, quasi esclavage des travailleurs sans papiers et sans protection sociale se chauffant péniblement avec des déchets de plastiques. Même avec ces conditions les fraises commencent a ne pas être rentables, les requins envisagent de s’installer au Maroc ou en Chine.

 

Cette simple taxe valable même a l’intérieur d’un pays ne peut être contrée par l’union Européenne car elle sera destinée a lutter contre le réchauffement climatique.

La gratuité dans tout cela ?. Sur les marchés il est d’usage de laisser les légumes et fruits comestibles mais qui ne sont plus vendables, ils sont même parfois donnés.

Dans certaines grandes surfaces les produits sont rendus inconsommables et jetés, c’est bien a l’image de notre société inhumaine, libérale et financière. Ces pratiques doivent être punies, voir un boycott organisée voir des blocages de magasins, mais pour cela la lutte contre le gaspillage doit être le fait de chacun.

Saluons l’initiative du ministre de l’agriculture qui propose  de retirer un ou deux jours plus tôt des rayons pour pouvoir le donner a des associations s’occupant des plus démunis. de plus en plus nombreux dans un pays ou le PIB est supérieur a 20000 euros par habitant 

Notons également le rôle positif des solderies évitant la benne a bon nombre d’invendus.

Nous proposons de rendre obligatoire le don de denrées consommables dont la DLUO ou la DLC sont  proche,

DLC : Date limite de consommation, c’est une date impérative pour les produits frais ensuite la marchandise ne peut être vendue.

DLUO : Date limite d’utilisation Optimale elle est indiquée avec la mention, « a consommer de préférence avant le »

 Nous parlons de gaspillage, pas de pertes dues aux insectes, souris, rats.

Pour les fruits et légumes de la production a la consommation la moitié est jetée et gaspillée en cours de route ce qui implique une consommation d’eau, de pétrole, de pesticides pour rien. C’est un disfonctionnement important dans un pays avec d’importants moyens logistiques mais y remédier n’est pas rentable.

Encore une fois nous ferons appel a :

-Des associations chargées  de réceptionner et de distribuer les dentées (elles existent déjà.

-Des entreprises d’insertion chargées de revendre a bas coût les invendus, de mettre en conserve, de stocker. Mais pour mobiliser les titulaires du RSA n’usons pas de méthodes punitives ou moralisatrices : Pas de travail, pas de RSA, vous coûtez suffisamment cher a la société avec le risque d’abus et ceci formulé par des personnes bien protégées et bien payées. C’était la méthode Sarko.  Disons simplement qu’il ne faut pas laisser les énergies se perdre car le travail destiné a combler  « la fracture sociale » est colossal et en plus les gens s’aident eux-mêmes. Des monnaies locales peuvent être utilisées, et des allocations a l’aide de cette dernière monnaie peuvent être utilisées.

Notes : Le célèbre homme politique Corrézien auteur de la « fracture sociale » et parlant du réchauffement climatique « la maison brûle et nous préférons regarder ailleurs », pris dans la tragédie du pouvoir n’a pas réduit la fracture ni éteint le feu. Nous restons persuader que le changement viendra de la base en se servant : des villes et territoires en transition, de la permaculture, des incroyables comestibles, des monnaies locales, des eco-villages et a partir d’un certain seuil les politiques ne pourrons pas faire autrement que suivre.

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