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Cendrillon et le prince de la permaculture 70

 

8 : Un urbanisme à l’échelle de l’homme :

Nous retrouvons la notion de qualitatif qui s’oppose à la notion de quantitatif. Pour l’architecte Le Corbusier l’habitat était « une machine à habiter » et depuis fort longtemps la notion d’ordre et d’alignement  de propre prévaut en architecture. Mais n’oublions pas que les villes ne sont pas faites pour les architectes ; mais pour ceux qui y habitent et la circulation routière ne rend pas la ville à l’échelle de l’homme ainsi qu’une trop grande ville. C’est pour cela que les quartiers sont institués. Les villes européennes semblent plus à l’échelle de l’homme la place de la  voiture particulière doit diminuer. Trois moyens de transport sont possibles : la marche, le vélo et les transports en commun à notre avis il est bien que tout soit accessible pour faire les courses dans un rayon de trois kilomètres, ce qui peut supprimer la nécessité d’avoir une voiture, sauf pour les voyages ou les vacances.

Le gros problème est le trajet entre le travail et l’habitation  qui doit diminuer le plus possible. Sinon les trajets peuvent être effectués grâce à plusieurs moyens : velo+tram  Vélo+train Marche+bus Bus+Vehicule électrique. Il existe plusieurs combinaisons.

La ville ou le quartier si celle-ci est trop grande peut être intéressant pour pratiquer la démocratie directe et surtout d’avoir plus de pouvoirs pour décider de l’avenir avec néanmoins un impératif d’économie d’énergie de recyclage. Les villes et territoires en transitions sont de plus en plus nombreuses et nombreux.

René Dumont insistait sur l’autonomie de petits territoires décentralisés cela ne peut-il pas s’appliquer à la ville autrement dit les habitants décident de leur urbanisme  et c’est eux qui décident de l’urbanisme sachant que les bâtiments devront être autonomes énergie et que cette énergie devra être renouvelable  

Les tours : Autrefois elles avaient une fonction défensive ou symbolique mais de nos jours les gratte-ciel et autre building  ont surtout une fonction économique. Mais ils déconnectent complètement les hommes de la terre.

La densité : Il y a un partage à faire entre le nombre d’habitants au kilomètre carré et le respect des  terres agricoles Paris avec 21000 habitants au kilomètre carré est l’une des villes les plus peuplées au monde plus que Tokyo ou New York  et bien plus que Londres 4500. En comprenant la banlieue elle est par contre dans la moyenne 900 habitants.

La résilience : Sans transport et sans énergie une ville moderne aurait rapidement de gros ennuis la ville résiliente par contre pourrait vivre sur elle-même un certain temps. Il existe la possibilité de geler certains terrains pour la culture mais qui se soucie du manque d’énergie et de transport. Imaginons Juin 1940 avec l’organisation actuelle ce n’aurais été qu’une question de jours et non de semaines pour mettre le pays a terre. Rendre une ville résiliente ne peut être qu’une démarche volontaire et collective.

Un habitat groupé et résilient : La construction n’est pas forcément synonyme de stérilisation des terres c’est la conception des Eco-hameaux ou nous pouvons distinguer quatre zones : L’espace intime, l’espace intermédiaire, espace commun, espace public avec des jardins partagés. Le Eco-hameau si nous le comparons a une terre a blé par exemple permet de fixer beaucoup plus de gaz carbonique à l’aide de l’herbe et des arbres. Il peut aussi combattre le mal logement en séparant le foncier et le bâti.  Une commune par exemple peut acheter du terrain aux agriculteurs quatre fois le prix des terres agricole ce qui avantageux pour tous et le louer ensuite a 99 ans ce qui diminue le prix du bâti. 

Le prix d’une maison de 70 mètres carré à ossature bois avec de la paille de la terre crue sans la main d’œuvre est de 30.000 euros ce qui correspond à l’expérience de construction des éco-hameau et l’expérience des Baronnet.   Il est possible également de faire des microfermes

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