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. Cendrillon 2017 et le Prince de la permaculture 5

 

« C’est bizarre toi qui ne cesse d’accumuler les vieilleries, même très vielles comme le crochet de cheminée, et les marmites et les trépieds, tu as une tablette numérique j’aurais plutôt pensé a un Goupil 1988 (ordinateur français des années 80 et 90) »

« Cet appareil a condition de ne pas faire de doublons peut permettre d’écrire, d’envoyer du courrier, sert de poste de radio, de télévision, d’encyclopédie, de machines a écrire, d’appareil photo il sert plusieurs fonctions ce qui a rechercher dans la permaculture a condition de ne racheter rien d’autre, ni téléphone portable, ni appareil photo, ni télévision, il peut éviter de nombreuses produits, le point faible est un fort bilan carbone pouvant être compensé par le recyclage »

 Il s’arrêta à la dernière maison du hameau

« Je vais voir si la Maria a besoin de quelque chose. »

« C’est l’unique habitante en plus de moi l’habitant »

Jean sortit de la voiture prendre la liste de courses. En apercevant Lucie elle s’écria.

« Elle est le renouveau, Hélène t’a abandonnée »

 « Regain » prononça entre ses dents Lucie qui se souvint d’avoir lu récemment Regain de Jean Giono. J’espère que je ne vais pas avoir un surnom aussi ridicule qu’Arsule.

« Orane Demassis, l’actrice qui jouait Irène alias Arsule était plus grande »

Des sorciers, je suis chez les sorciers pensa Lucie

« Elle est un peu sorcière, elle prétend voir les morts dit Jean en montant dans l’antique voiture ? »

Lucie resta perplexe, ou suis-je tombée ?.

« Jean Giono dans l’optique de la permaculture peut être considéré comme un grand ancien surtout dans « que ma joie demeure », dans son village loin du monde l’argent avait presque disparu, les variétés anciennes étaient cultivées a nouveau, en plus du pain il y avait les vêtements étaient tissés.  Prendre soin de l’être était présent. »

« Comme par hasard, j’ai un exemplaire de Regain dans ma valise »

« Trop de choses coïncident. »

Elle nota un sentiment d’irréalité chez elle comme si elle était comme dans un rêve. Il fallait revenir sur terre, elle sortit son carnet et commença à griffonner. Il la regarda inquiet.

« Je prends des notes pour mon futur article »

Devant sa mine toujours inquiète.

« Je ne vais pas mentionner les vrais noms, mais si tu le souhaites une fois reconstruit tu pourras augmenter tes activités. J’ai fait des études de marketing, je t’aiderais »

« Mais pourquoi veux-tu m’aider que demande-tu en échange ?. »

« Devines »

« Quoi ? »

 Il n’avait pas bien entendu à cause bruit du moteur.

« Je demande de la douceur, d’être dorlotée, que l’on prennes soin de moi. »

« Mais je ne sais pas si »

« Mais si tu le fais très bien, il suffit de me masser »

« Mais ils sont loin d’être tous doux. »

« Mais c’est toujours prendre soin, voir une action thérapeutique, de toute façon tu m’apprendras »

« Il faudra que tu reviennes alors »

« Entre deux reportages oui et je t’aiderais pour les marchés »

Ils venaient de traverser St Germain des belles qui est une petite ville de Haute Vienne. Il expliqua qu’actuellement il y avait mille deux cents habitants il y en avait onze cent en 1999 et le mouvement de population de la ville vers la campagne est réel.

« Ce mouvement va s’accentuer, il commence avec un litre de pétrole à deux euros, les commerçants et les artisans vont revenir ainsi que les anciennes lignes d’autocars, la gare va d’ailleurs rouvrir »

Elle voulait savoir si elle était bienvenue.

« Tu ira me chercher à la gare »

« Tu connais la réponse, que faisais avant d’être journaliste ? »

« J’étais dans le marketing, mais au cours d’un stage de méditation j’ai rencontré une fille qui se nommait Fabienne qui m’a démontrée que le marketing détruisait la planète, dans les mois qui suivirent je changeais de métier  » 

« Puis je rencontrait Elven mon ostéopathe Breton qui devint mon amant »

« La série des rencontres »

« Ce n’est pas fini, je rencontrais une thérapeute essénienne Christelle. »

« Elle devrait bien s’entendre avec la Maria »         

« En plus elle massait, ses massages étaient plus doux que les tiens de elle transmettait beaucoup de douceur et de grandes qualités humaines en même temps. »

A j’espère qu’il va mordre a l’hameçon.

« Tu me dis cela pour que je te demandes si pour moi c’est pareil ou bien ses qualités humaines étaient vraiment exceptionnelles »

« Les deux, mais si tu me demande je dirais que c’est un bon début et que j’étais passablement perturbée il faut continuer »

« Longtemps »

« Oui, quoiqu’il arrive »

« Que nous soyons amant ou non »

« Exactement »

« Pour toi la porte est toujours ouverte »

« Enfin tu le dis, je ne vais pas me faire prier »

Ils arrivèrent en pétaradant prés de Limoges, ils s’arrêtèrent devant une brasserie. Jean déchargea son sac de pomme de terre, Tonio le patron de la brasserie lui donna trois Jerrican comme d’habitude Jean répondit avant que Lucie ne formule la question.

« Il y a bien un échange, au lieu de prendre de l’huile de palme peu cher Antoine va acheter de l’huile de tournesol chez Gregory dit Greg qui presse son huile et donne le tourteau a ses vaches, l’huile est plus chère. »  

« Mais c’est de.. »

« De l’agro carburant mais admissible dans le cadre de la permaculture, le tournesol à un triple usage, Tourteau, huile de friture, carburant. Même si nous n’avions que des chevaux il faudrait consacrer 5 a 10% de la surface agricole pour les nourrir. »

« Les chevaux eux restituent du fumier. »

« Excellente remarque, tu apprends très vite. Mais je transforme de l’huile usagée en ressource»

Elle griffonna quelques notes sur son carnet.

« Quand j’aurais récupérée ma tablette, j’écrirais mon article »

« Elle était dans ta valise. »

« Oui ils vont l’avoir récupéré »

Il ne dit rien ne voulant pas plomber l’ambiance.

Jean étant contre l’utilisation de la voiture en ville pris le trolleybus.

« Nous allons prendre le tout nouveau tram ensuite, comme au début du XX éme siècle nous assistons à la mise en place du Tram train ou plutôt a son  retour. En effet la ligne allait jusqu'à Eymoutiers et jusqu'à Aixe sur Vienne en passant par Oradour sur Glane »

Ils arrivèrent à la gare, après avoir cherchés un certain temps ils trouvèrent le bureau s’occupant des objets trouvés. Les deux employés étaient embêtés.

« Certes il y a la tablette numérique de marque Samsung, l’appareil photo également numérique de marque Nikkon et les chaussures de marque Minnelli, mais deux personnes sont déjà venu réclamé la valise. »

« La pointure cela ne correspondait pas. »

« La valise a été fouillée dans le train dit Lucie, les chaussures sont de taille 34,5 pointure européenne vous soulevez le fond de la valise vous avez une petit poche a fermeture éclair avec ma carte de presse au nom de Lucie Descendres vous pouvez comparer avec la carte d’identité »

« Bon je pense que c’est bon dit la femme. »

« Non il faut qu’elle essaye les chaussures pour être bien sur, dit l’homme de la SNCF »

« Tu exagère »

« Sans votre vigilance, j’aurai perdue non seulement mille euros, alors je peux mettre  les chaussures s’il le souhaite même si peut être, il aime la finesse des chevilles et le gable des mollets des femmes, c’est bien comme cela et puis j’ai une revanche a prendre sur les pétasses qui me traitaient de « nabot » ou de « fillette »  ou disant que je n’avait pas des pieds mais des moignons »

Elle enleva ses chaussettes releva le pantalon de toile jusqu’au genoux enfila les chaussures et marcha en faisant des aller retour.

« Tu es content dit la femme s’adressant a son collègue, la dame pourrait se plaindre »

« Je ne le ferais pas, a ses yeux le suis une vraie femme, pas une naine »

« Oui très belle femme » dit l’homme

Elle rabaissa son pantalon et empoigna la valise.

« Encore merci pour votre vigilance »

« Avec ton nom de famille, le surnom de cendrillon, te vas comme un gant. »

« Comme une petite pantoufle plutôt »

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