Agriculture bio Agriculture durable suite

La deuxième phase est occupée par l’agroécologique, nous consacrerons un chapitre spécial. Notons que l’agriculture Biologique fait naturellement la part belle a cette démarche sauf que les insecticides sont naturels ainsi que les engrais.

Si nous poursuivons la comparaison entre l’agriculture durable et l’agriculture biologique des précisions sur les bâtiments et la surface par animaux et surtout sur l’origine de l’alimentation  qui doivent être forcement biologique  dans le cahier des charges de Nature et Progrès. Il en est de même pour les effluents organiques, autrement dit les fumiers et lisiers. Traités pour les fumiers au rang de déjection alors qu’il a été la base de la fertilité quand il était un amendement  organique.

En pratique la conversion d’agriculture durable en agriculture biologique dans le système prairie temporaire trèfle blanc est plutôt simple d’ailleurs dans les RAD Réseau d’Agriculture Durable existe une majorité d’agriculteurs en AB (Agriculture Biologique), car ce qui pose problème en particulier les cultures n’est qu’un quart de la surface totale et sur ce quart seul, le blé et le colza reçoivent une fumure azotée minérale. Reste les insecticides sachant que la betterave, le mais sont des plantes dites sarclées, c'est-à-dire pouvant être désherbés par des moyens mécaniques. La différence n’est pas très grande et la conversion relativement facile, en grande culture in n’en est pas de même et la conversion impliquera de mettre en culture des légumineuses, pois, lupin féveroles, et aussi luzerne. La principale conséquence du passage en « bio »    ou en agriculture durable sera une autonomie vis-à-vis des achats d’engrais azotés et une autonomie vis-à-vis du soja importé. La question n’est pas de savoir si « le bio » pourra nourrir le monde car il devra nourrir le monde car se sera le seul possible avec la future pénurie de pétrole.  

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