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Quelques remarques a propos du prix du blé


Exporter le blé coûte cher mais imaginons une instant le scénario suivant : les quotas draconiens mis en place dans chaque exploitation marchent bien. Mis à part une aide d'alimentaire intelligente la France n'exporte plus un seul quintal de blé en dehors de l'Europe. En contrepartie le prix du blé passe de un franc en moyenne à deux francs, que se passera-t-il ? Une catastrophe économique ? une reprise de l'inflation ?. Atteinte au niveau de vie ? Pas du tout.
Une baguette de pain chez un boulanger classique à un prix de 3,10 francs, cinq baguettes coûtent 15,50 francs. Un kilogramme de farine complète permet de fabriquer 1,5 kilogramme de pain, mais simplifions car le son est retiré de la farine admettons qu'un kilogramme de farine donne un kilogramme de pain, avec le prix du blé à deux francs le prix de cinq baguette sera de 16,50 francs soit 3.30 francs par baguette.
Où est la catastrophe ?. Pour ce prix modique l'agriculture française peut être remise sur pied.
Evidement il y a les prix de la farine, mais ceux-ci ne varient-ils pas du simple au double dans le même magasin suivant les marques.
Cette augmentation posera problème et principalement aux agriculteurs et en particulier aux producteurs laitiers acheteurs d'aliments du bétail comprenant une large part de blé.
Il peut être imaginé un système mixte par exemple deux franc pour 80 % de la récolte (la partie vendue en France et en Europe) et le prix mondial pour le reste. Maintenant pour les détracteurs du systéme des quotas d'autres solutions sont possibles.

Dix sept ans plus tard, il n'y a pas eu amélioration, la part de l'agriculteur a même régressée, en effet il n'y a que douze ou treize centimes d'Euros pour cinq baguettes de 80 centimes soit quatre euros ou 400 centimes le pourcentage est de 13/400*100= 3,25 % en 1993 1 /15,50*100= 6,45 % hors il n'y aurait aucune catastrophe a ce que cette part passe a 10 % , car il serait alors possible que ce blé soit a la fois biologique et transformé a proximité du lieu de production. On peut imaginer également un système de Bonus Malus, Bonus si la part du producteur est importante si le blé est produit avec peu de pétrole, Malus dans le cas contraire, mais la tâche sera compliquée et pour tout dire une « usine à gaz » mais ce peut être une arme très efficace pour l'avènement d'un monde socialement plus acceptable et plus sobre.

 

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