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Cendrillon 2017 et le Prince de la Permaculture 1

 

 

Le train brusquement stoppe que se passe-t-il.  Lucie journaliste se pose des questions, s’agit-il des opposants à la future centrale nucléaire limousine  en tous les cas elle est coincée quelque part entre Uzerche et Limoges. Reporter dans plusieurs revues elle vient de couvrir la foire du Livre de Brive la Gaillarde puis elle vient en principe pour la conférence de presse du préfet de Haute Vienne concernant fameuse centrale nucléaire prés de Limoges. Folie disent les uns, modernisme prétendent les autres.  Un département peut être  inutilisable pour des millénaires à la suite d’un accident.  Enfin elle n’arrivera  pas à l’heure, déjà une demie heure d’attente.  Cette journée de mi-novembre est belle, bien que de gros nuages passent à l’horizon, impatiente elle décida d’aller faire quelques pas dehors. Ce n’était pas le TGV mais un autorail avec deux wagons. Elle ouvrit la porte et sortie et elle  fût imitée par plusieurs passagers, elle se dégourdit les jambes.

Les talons aiguilles étaient peu adaptées mais cela lui donnait cinq centimètres de plus  malgré cela elle n’atteignait pas un mètre soixante.

Elle remarqua que les arbres portaient encore des feuilles, il n’y avait plus d’automne il y avait peu de printemps non plus mais un hiver avec de plus en plus de tempêtes et un été prononcé. Réchauffement climatique du a l’excès de gaz carbonique  pour beaucoup de climatologues, foutaise pour le vieux Claude Allègre, elle avait interviewé les deux.

Ce projet de centrale était lié au développement de la voiture électrique. Pour les nouveaux écologistes mouvement très récent la voie passait par la décroissance y compris  celle de la taille des voitures. Ces nouveaux écologistes estimant que les anciens écologistes s’étaient éloignés de la mission initiale inscrite par le club de Rome et portée par  René Dumont qui comme son prénom l’indiquait. Il fallait une complète renaissance de la société. René = Renaît. Ils ne se lançaient pas dans la politique classique mais plutôt dans des modes de vie alternatifs dont l’exemple le plus abouti était celui des villes et villages en transition, dans la permaculture, dans l’agro écologie.

Bon avant de retrouver les nouveaux écologistes il faut prévenir le journal car je suis bloquée, elle décide d’envoyer un mail, mais la 4 G rame. Le klaxon de l’autorail appelée autrefois « Micheline » ou du temps des trains a vapeur « le tacot » indique que celui-ci va bientôt démarrer, il klaxonne une deuxième fois

Photo : Micheline des années cinquante

.Micheline

  Le « tacot »

Tacot   

A l’époque était considéré comme un tramway a vapeur..

 Il faut se dépêcher, mais Lucie n’était pas habituée à l’attirail de la journaliste chic,  un haut talon se coinça dans un boulon entre le rail et une traverse de chemin de fer, puis elle chuta cinq mètres en contrebas. Ce boulon a du jeu cela mériterait un article sur l’abandon de l’entretien des petites lignes de chemin de fer au motif de rentabilité.

Elle se releva difficilement elle remarqua que son tailleur Channel était taché et le talon de l’escarpin de marque Minnelli était cassé.

Minelle 

 

 

 

 

 

 

Les chaussures étaient inutilisables. ( inadaptées a la panoplie de la journaliste écolo)

Heureusement elle avait toujours un couteau suisse et une vieille écharpe dans son sac a main. A l’aide de son couteau suisse perfectionné muni d’un petit ciseau elle coupa sa vieille écharpe en deux, fourra ses chaussures dans son immense sac a main et avec la vieille écharpe se confectionna des chaussures de fortune ce qui était assez aisé vu sa petite pointure. Elle avait subie toute sortes d’appellations plus ou moins douteuses de « mini » plutôt sympa a la « naine »  ce qui était méchant heureusement  rattrapé par le craquant « Cendrillon » .

Décidément ce n’était pas un bon jour voila la pluie qui tombe a larges gouttes, elle se retrouva trempée en peu de temps et ses chaussures improvisées perdirent rapidement de leurs efficacité. Pour tout arranger la nuit tombait et aucune maison était en vue elle trouva une sorte de sentier en sous bois elle décida de le suivre elle voyait de moins en moins, d’ailleurs moins que plus. Quelle guigne, elle arriva à un ruisseau et  se demande comment traverser surtout qu’au loin luit une petite lumière. Il ne lui reste plus qu’à traverser doucement ; au passage elle ramasse une branche morte pour tester la profondeur et pour éviter de glisser, l’écharpe  coupée en deux se révèle très efficace pour ne pas glisser sur les pierres mais très handicapante dans la partie boueuse. Elle avance péniblement en jurant, à quelques centaines de mètres luit la petite lumière mais va-t-elle être reçue ? Elle le souhaite car sa petite taille est plutôt un atout.

« Vous êtes mal engagée, donnez- moi la main »

 

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