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chroniques écolo 19

Se nourrir : le bilan carbone peut –il être neutre ou positif ?.  

Autrement dit, il n’y aurait que la surface pour faire pousser les cultures et l’élevage. Mais plus aucune surface consacrée à l’absorption des excédents de gaz carbonique. Comment cela se peut-il ?

1 : l’agriculture biologique, l’agro-écologie ou bien l’agriculture durable peuvent faire baisser de moitié le gaz carbonique encore plus  avec un régime plus végétarien.

2 : La relocalisation en diminuant fortement les transports et les transformations industrielles a son rôle à jouer. A mon sens avec ces deux éléments nous pouvons nous approcher des deux tiers

 Rappel

Rappelons la composition de l’empreinte écologique.

Quelques chiffres d’après wikipedia: pour la France 56400 mètres carrés utilisés pour 18000 disponibles pour chaque habitant de la planète.

Se nourrir : 20500 m2 en moyenne pour la France

Habiter : 9700 m2

Bouger : 6800 m2

Consommer : 19400 m2

Ce qui donne pour se nourrir 20500-/2=10250 après passage à l’agriculture biologique ou durable et c’est le minimum. Un vaste plan de relocalisation permettra de gagner 3000 m2 supplémentaires.

3 : Avec un vaste plan d’agroforesterie et la méthanisation se nourrir peut devenir positif en termes d’émissions de co2. Comment cela se peut-il ?.

Mais il ne faut pas se leurrer c’est des milliards d’arbres à replanter et des millions de jardins forêt à implanter suivant les principes de la permaculture

31 : En augmentant l’humus du sol c’est ce que font les trois types d’agricultures. Il existe le plan 4/1000 qui représente le carbone capté par le sol en un an pour toutes les surfaces agricoles

Un rapide calcul incluant le volume de terre à  l’hectare

Soit la surface en m2 *profondeur en mètres 10000*0,30 =3000 m3

Volume par la densité 3000*1.5= 4500 tonnes

4500*4/1000= 18 tonnes de carbone par an et par hectare ce qui peut se faire avec un apport de fumier mais aussi des engrais verts, la couverture du sol cela ne suffira toujours pas il faudra ajouter un reboisement considérable  avec l’agroforesterie, avec une centaine d’arbres à l’hectare et la plantation de millions de Kilomètres de haies. N’oublions pas que si l’homme n’intervenait pas la forêt reviendrait  c’est pour cela que le concept de jardin forêt est important

En agroforesterie  les arbres poussent mieux au milieu des cultures et les cultures poussent mieux au milieu des arbres.

Des milliards d’arbres pourraient être plantés

Les haies apportent de la biodiversité, du bois de chauffage, de l’humus par les feuilles, des fruits et du BRF qui est du petit bois broyé qui peut servir à augmenter la vie du sol et même à faire du méthane suivant la méthode Jean Pain.

La méthanisation consiste à faire du méthane avec du fumier voir avec des branches broyées puis à le faire bruler ce méthane pour produire de l’électricité, du combustible pour les véhicules ou bien du gaz pour faire chauffer les aliments. Il existe des micros digesteurs pour produire le gaz pour faire chauffer les aliments. Ils se trouvent dans les campagnes chinoises en Inde en Afrique. Et même dans quelques Eco quartiers

La combustion

Méthane + oxygène = Eau + gaz carbonique 

CH4 +  2O2 = 2H2O+CO2

Les particularités du méthane est qu’il se forme dans la décomposition de matières organiques à l’abri de l’air. Autrefois il était appelé gaz de marais et le chimiste Lavoisier à la fin du XVII éme siècle le faisait bruler. Le méthane est un gaz à effet de serre 23 fois plus puissant que le gaz carbonique.

Dès que les conditions anaérobies sont remplies il se forme que ce soit à l’intérieur d’un tas de fumier ou à l’intérieur d’une fosse à lisier.

Récupérer ce méthane et le bruler permet de diminuer les gaz à effet de serre en remplaçant le méthane par le gaz carbonique. Notons que ce dernier  provient de la photosynthèse.

Malheureusement la méthanisation en milieu agricole est aussi mal partie que la filière éolienne pire encore il y a seulement dix agriculteurs par an optent pour la méthanisation. Il faut dire que les grands projets ont fait beaucoup de mal ainsi que les hommes politiques. 

Précisons que la méthanisation du lisier est plus facile car il se prête à un traitement en continu et les grosses installations demandent des camions citernes ou alors dans des horreurs écologiques comme la ferme des mille vaches

La méthanisation est plus  difficile  pour le fumier car plus longue et demandant plus de manutentions mais elle est aussi plus efficace ce qui de comprend par sa formule chimique C pour carbone H pour hydrogène, corps chimiques qui se trouvent en abondance dans la cellulose de la paille.

En agriculture les petites installations (moins de cent vaches) sont les meilleures. Sinon elles provoquent des nuisances avec une circulation de véhicules pour amener le lisier ou le fumier  puis ramener le digesta qui   contient toujours des nitrates pour le lisier contrairement aux déclarations d’un ancien président de la république (petit et grincheux).cela n’a pas aidé la méthanisation.

Les installations de grandes tailles sont inadaptées pour une exploitation agricole par contre à l’échelle d’une ville elles sont justifiées ainsi la méthanisation des boues d’épuration du Mans produira le combustible pour les bus de la ville et injecté dans le réseau du gaz de ville alimentera plusieurs milliers de foyers.

Les rejets de gaz carbonique ont lieu avant : engrais, matériel ; pesticides  et puis  après : industrie agroalimentaire, surfaces de vente puis les importations et les exportations demande  au minimum 20% de l’énergie globale consommée en France c’est assez difficile à évaluer car cela se répercute à la fois dans le secteur des transports avec toutes les importations idiotes et dans le secteur de l’industrie. Hors avec les économies et la production d’énergie c’est un bilan final presque nul qui est recherché mais cela ne se fera pas sans des économies d’énergie dans les secteurs de la vente et de la transformation

Les leviers sont financiers autrement dit les primes de la PAC (politique agricole commune) doivent être attribués en fonction de la dépense en energie exprimée en EQF (Equivalent fuel) citons quelques chiffres. Une ferme moyenne dépense 600 EQF par hectare. Si nous prenons une voiture dépensant 6 litres aux cent kilomètres ce fait 100*100=10000 kilomètres cela correspond en grande partie aux engrais azotés. Dans une étude consacrée à l’agro écologie la dépense en énergie est de 50 à 300 litres d’EQF. Pour l’agriculture durable surtout axée sur la production laitières 150 litres d’EQF pour produire 1000 litres de lait sont dépensées contre 300 litres pour une exploitation normale.        

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