Vivre en autonomie2

La suite de l'article vivre en autonomie

le site est toujours:

http://dcroissance.blog4ever.com

 et plus precisement

http://dcroissance.blog4ever.com/vivre-en-autonomie-produire-son-electriciteson-chauffage-et-gerer-l-eau-une-realite

 

 

 

La digestion anaérobie (ou méthanisation) est la transformation de la matière organique en biogaz, composé principalement de méthane et de gaz carbonique.

Elle est réalisée en anaérobiose par une communauté microbienne complexe.

Elle se produit naturellement dans les marais, les lacs, les intestins des animaux et de l’homme et de manière générale dans tous les écosystèmes où la matière organique se trouve en condition anaérobie.

 

femme cambodgienne cuisine au biogaz obtenu à partir d'excréments humains et animaux

 

Biomas: manuel de fabrication d'une petite unité de biogaz pour l'éclairage et la cuisine Biomas-manuel-construction.pdf  

 

Digesteur de démonstration à réaliser soi-même - La méthanisation est un procédé de valorisation des

déchets agricoles permettant d’obtenir une énergie renouvelable : le biogaz.

 

http://www.riaed.net/IMG/pdf/Digesteur_demonstration_EDEN.pdf 

 

Biogaz

http://www.telefonica.net/web2/obiogas/ 

 

Eden : Energie Développement Environnement - biogaz, solaire

http://www.eden-enr.org/ 

 

Cuisiner et s'éclairer au méthane 

http://projetbiogaz.skyblog.com/ 

 

Biogaz: Le Rwanda a mis au point un système d'auto-suffisance énergétique qui équipe la moitié de ses prisons. Elles s'éclairent et cuisinent au biogaz provenant de la décomposition des excréments produits par les détenus. Ce système devrait, à terme, équiper de nombreux équipements collectifs au Rwanda

http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=96948 

 

 

 

Des stations écologiques permettant de transformer leur pollution organique en énergie renouvelable - C'est ce que propose Naskeo propose aux petites et moyennes industries agroalimentaires et pharmaceutiques . Pour ce faire, NASKEO s’appuie sur un procédé naturel : la digestion anaérobie (ou méthanisation).

http://www.naskeo.com/

 

Club biogaz - agriculture, électricité, installations, brochures, guides, liens

http://www.biogaz.atee.fr/

Portail Biogaz destiné aux professionnels

http://www.lebiogaz.info/

 

 Multiples contributions sur le solaire, le chauffage au bois, la traction animale, le biogas, générateurs à pédale etc - Modes d'emploi, autoconstruction - access 800+ free online publications - Tout ce que nous avons à apprendre des innovations menées dans les pays du Sud (en plusieurs langues)

http://sleekfreak.ath.cx:81/3wdev/CD3WD/INDEX.HTM

 

Des livres en pagaille liés au développement

http://www.developmentbookshop.com/

 

La thermolyse - dégradation des matières par la chaleur en absence d'air - La thermolyse (thermos = chaleur) consiste à chauffer les déchets à température modérée (450 à 750°C) en absence d’air, opération au cours de laquelle les matières organiques sont décomposées en une phase solide (coke de thermolyse ) et en une phase gazeuse (gaz de thermolyse).

http://www.promethee.be/7

 

Eden : Energie Développement Environnement - Le biogaz, version renouvelable du gaz naturel, Le solaire, séchage, eau chaude, photovoltaïque,  L’éolien

http://www.eden-enr.org/

 

Biogaz en Suisse

http://www.biogas.ch/

 

Un four en argile permettant d’économiser le bois - La biomasse à feu réduit

 

Des jours heureux pour l’homme et la nature : grâce à l’aide de la GTZ, de plus en plus de gens en Afrique utilisent un nouveau four permettant d’épargner aussi bien de l’argent que du bois. Il mesure environ 20 cm de haut et son diamètre n’est que de 28 cm. Toutefois, Christina Manlana y tient beaucoup : «Si vous me retiriez mon mbaula, j’enverrais les hommes du village à sa recherche, jusqu’à ce qu’ils le retrouvent». Pourtant, le mbaula ne ressemble guère qu’à un pot de fleur et coûte tout juste 150 kwacha, soit moins d’un euro. L’objet tant convoité est un four en argile sur lequel la jeune femme de vingt ans prépare les repas. Sur la partie inférieure est placée une ouverture semi-circulaire par laquelle Christina met quelques petites branches qu’elle allume et qui brûlent à l’abri du vent. Sur la partie supérieure, le bord est muni de trois petites bosses sur lesquelles repose la marmite. Ce qui, à première vue, paraît primitif, est une véritable révolution pour les habitants des villages africains. Au Niger, le bois est déjà plus cher que l’eau ; en Ethiopie, la plupart des forêts ont été détruites et en Tanzanie, le ministère des Eaux et Forêts a déjà interdit à la population d’utiliser le charbon de bois. Ce sont là des situations où un objet d’usage quotidien comme le mbaula prend une grande importance.

http://www.rippleafrica.org/ripple_funding_mbaula_update2006.htm 

 

Foyers améliorés - Energie Enda

http://energie.enda.sn/FA%205.htm 

 

Le Rocket Stove WINIARSKI (four-fusée) construit dans plus de 20 pays. L’appellation est due au principe développé par un ancien ingénieur de la NASA, explique Andreas Michel, qui, avec Christoph Messinger, travaille pour la GTZ à Mulnje au Malawi, dans le cadre de « ProBEC Nord ». Ce four est plus grand et encore plus performant que le four en argile – mais il est aussi beaucoup plus cher. C’est pourquoi les institutions en sont les principaux clients potentiels. Le principe est basé sur la combustion complète du bois et sur une meilleure répartition de la chaleur sur une large surface.

http://www.solarcooking.org/francais/atrocketpage-fr.htm

 

 

> Le Biogaz : valorisation des déchets / production d'engrais.

 

Prout. Un bruit tellement anodin qu'il en était autrefois tabou ... pourtant bon nombre de gamins en cachette s'amusent à les faire flamber avec un briquet ... de cette simple expérience venons en aux faits :


Des déchets organiques se produit, en vase clos sans oxygène, du gaz inflammable, et il en ressort ... de l'engrais. On peut ainsi, via un "digesteur", produire du gaz avec bon nombre de déchets qui, préhistoriquement, le relachait jusqu'alors dans l'atmosphère, participant grandement à l'éffet de serre, car le CH4 méthane est de par sa structure moléculaire 3D beaucoup + nocif que le CO2 car chacune de ses liaisons moléculaire réfléchit le rayonnement infra-rouge du soleil.

Ainsi le Biogaz commence à se généraliser dans l'europe, et représentera "demain" 80% de la richesse énergétique, notamment en gaz (cuisson, chauffage, etc ...).

 

On peut réaliser un digesteur ou méthaniseur de façon fort simple.

 

  • 1er exemple : avec un simple bidon en plastique, on enferme les matières premières (tonte de pelouse, déchets alimentaires pour commencer avant d'introduire des matières fécales). Il suffit de stocker le gaz généré dans un ballon gonflable, bache étanche ou chambre à air (pour compresser des réservoirs de stockage ou des bouteilles on aura besoin d'un compresseur professionnel pour liquéfier le gaz). En sortie, il faudra purifier le gaz en le faisant plonger dans de l'eau (avec des clous rouillés me semble t il) pour éliminer le dioxyde de souffre.

Sur ce type de bidon il faut veiller à boucher les 2 trous d'air du couvercle qui évite normalement au bidon d'exploser en pleine chaleur, avec du mastic. la valve intérieure de la chambre à air est aussi enlevée (avec un tournevis), l'étanchéité doit être parfait sinon le gaz ira comme d'habitude dans l'air ...


 

On peut y mettre de simple déchets végétaux, en remplissant avec de l'eau, de pluie de préférence bien sur. remplir le tout aux 3/4 maxi. pour activer la réaction, il suffit d'un peu d'urine ou de purin d'ortie (le résidu de pressage par exemple). il faudrait voir ce que donnent les poudres d'activation type EPARCYL pour fosse septique ;-)

De ce biogaz stocké on peut alimenter une cuisinière, ou un moteur essence en variant sur l'appel d'air car le biogaz contient normalement déjà son air, moteur qui peut lui meme entrainer une génératrice, comme quoi les utilisations sont multiples.

Utilitaire de ville roulant au gaz :


 

Sur un véhicule essence il suffit juste de régler le carburateur pour ajuster la richesse entre le carburant (essence ou gaz) et l'air. Comme on le voit sur cette tondeuse, le réservoir et le carburateur ont été supprimés, on agit simplement sur l'ouverture en gaz (bouteille de camping) et en air (vanne réglable 1/4 de tour) :

véhicules modernes et électronique embarquée : comment tromper le calculateur

Sur les véhicules diesel c'est comme avec le pantone : on laisse le moteur sur ralenti et on injecte le gaz par le conduit d'air ! on peut rajouter un carburateur qui fera ce travail via un câble ...

avec une bouteille pour la recharger en gaz, il faut un compresseur, étanche et protégé. j'ai entendu qu'il était possible avec un compresseur de frigo ...
sinon pour les véhicules GPL il existe des rechargeurs qui se connectent sur le réseau basse pression de la ville, qui pourrait être alors un réseau basse pression carburant biogaz !

 

A télécharger :
Méthaniseur de démonstration

Autre méthaniseur de démo

On notera d'ailleurs que l'on peut y introduire le contenu des toilettes sèches, pour les utilisateurs en possédant, car le mélange sciure / matières fécales est très bon.

 

  • 2ème exemple:Le méthaniseur à flux continu est asez pratique car on introduit en permanence les matières nécessaires, sans ouvrir à chaque fois le réservoir, ce qui stoppe la réaction.

Pour cela il suffit de concevoir un réservoir avec une entrée (input) et une sortie (exit) :

              

 

Dans ce méthaniseur, il faut mélanger au préalable les matières fécales avec de l'eau 50/50 environ avant de les introduire, il faut qu'elles soient le + liquide possible pour ne pas boucher la sortie du méthaniseur, qui devra sinon comporter une trappe de visite pour le nettoyer. La sortie du gaz se fait par le dessus.

Expérimentation à venir : réservoir de camion, l'entrée se fait via un tube plongé par l'entrée de carburant,

 

le gaz sortira par la durite de carburant :

 

il ne reste qu'à mettre une sortie ! et évidemment le bulleur d'eau pour la filtration (simple bouteille au fond de laquelle plonge le gaz) et le(s) réservoir(s) de stockag(s) qui peuvent être plusieurs chambres à air. On peut les protéger avec des pneus, mais il faut alors + de pression de stockage.

 

Il n'y a ensuite qu'un pas fort simple à franchir pour y introduire les matières fécales humaines et animales. ceux qui auront choisi les toilettes sèches (pour éviter de chier dans l'eau potable) utiliseront le digesteur en bidon, sinon on peut utiliser directement la sortie des EU/EV comme la fosse septique par exemple, le digestat pouvant être filtré par phytoépuration (plantes type iris jaune des marais, joncs, ...) :

 

Le digestat, résidu de digestion, est un engrais précieux car "bio" au sens noble du terme !

Les agriculteurs ne peuvent qu'en être heureux car au lieu d'attendre que le fumier laisse échapper le biogaz avant de l'épandre, on peut non seulement stocker le gaz ( ce qui produit d'ailleurs de la chaleur, exploitable pour chauffer de l'eau par exemple) mais l'engrais obtenu est encore plus riche en azote !

Exemple de digesteurs à télécharger :
type tropical
en brique

liens :

http://www.eden-enr.org

 

3) Eau chaude

 1) Produire son eau chaude

 

Un des moyens les plus économique et le plus écologique de chauffer son eau sanitaire est de capter le rayonnement solaire. Pour ce faire ,il existe le chauffe-eau solaire individuel à thermosiphon ou circulation naturelle, ces systèmes sont très employés dans les DOM TOM par exemple. On trouve des modèles livrés en monobloc à partir de 125 L de capacité, donc sympa en usage cabane lors de séjours conséquents (ou à l'année bien sur).

 

**Principe du thermosiphon : un circuit rempli de liquide caloporteur (qui transmet la chaleur) relie les capteurs solaires au ballon de stockage placé au dessus de ceux-ci. Le soleil rayonnant sur les capteurs réchauffe le liquide qui, une fois chaud, monte naturellement vers le ballon de stockage et échange sa chaleur avec celle de l'eau. Quand il refroidit, le liquide redescend vers les capteurs pour être chauffé à nouveau.

 

Cette eau chauffée naturellement peut être utilisée directement ou peut alimenter en préchauffage, le ballon du foyer. Donc, selon la période de l'année, ou vous aurez naturellement de l'eau chaude ou votre ballon n'aura plus qu'à la réchauffer. Dans tous les cas, les économies sont manifestes.

 

Les chauffe-eau solaires à thermosiphon peuvent être monoblocs - c'est-à-dire que les capteurs sont solidaires du ballon et que l'on pose le tout sur un châssis dans son jardin ou sur son toit, - ou désolidarisés – ce qui permet par exemple de fixer les capteurs à l'extérieur et le ballon à l'intérieur pour limiter la déperdition de chaleur de celui-ci.

 

Les chauffe-eau solaires à thermosiphon vous permettent, quelque soit la région où vous réalisez votre cabane, d'obtenir entre 50 et 75% de votre eau chaude gratuitement et écologiquement (entre 85% et 95% les mois d'été). Article réalisé avec l'aide de solairenvie que vous pouvez retrouver dans nos pages annuaires

 

Quelques conseils:

 

Disposer les capteurs solaires face au sud (±15°) et vérifier qu'il n'y a pas de vis-à-vis même l'hiver. Vous devez donc déterminer le meilleur emplacement pour vos capteurs : dans votre jardin, sur votre toit ou en façade.

 

Un ballon à l'intérieur pour des performances optimisées. Lors de la construction de votre cabane, prévoyez une place pour placer le ballon à l'intérieur. A l'abri du froid et du vent, votre ballon sera plus isolé et donc plus efficace.

 

Pour amener l'eau à votre cabane, des tuyaux en PER sont conseillés car flexibles, faciles à installer et peu onéreux.

 

Un socle pour une meilleure stabilité. Si vous installez votre chauffe-eau solaire sur son châssis dans votre jardin, pensez à faire un socle plat, en béton ou en bois pour stabiliser la structure.

 

 Douche solaire simple: mon.danstagueule.fr.free.fr/.../biogaz2.html

   
Après avoir bossé dehors en plein cagnard, rien de tel qu'une bonne douche chaude pour récupérer !
on peut laisser le tuyau d'arrosage au soleil et se servir de l'eau chaude, mais aussi perfectionner le système : en se servant de tuyau d'arrosage noir, genre 50 à 60 mètre de PER noir pour 10 à 12 litres d'eau.
la technique est d'emprisonner ce tuyau derrière une vitre, etd ans un panneau de bois (adapté à la vitre de récup) , du type :

On soignera l'étanchéité au mastic joint pour le rendement, on peut aussi peindre en noir (peinture pour pot d'échappement)  du tuyau de cuivre vendu en serpentin ... le fond sur lequel on psoe le tuyau doit etre noir, en métal de préférence, on peut disposer autour du panneau des plans réflecteurs en alu pour optimiser encore.
on remplit le tuyau d'eau qui sera chaud + ou - rapidement suivant l'ensoleillement. le mieux est de mettre un raccord d'arrivée d'eau branchée sur un robinet en entrée, en sortie un robinet ou mieux un mitigeur pour juxtaposer l'arrivée d'eau froide, pour ajuster la T°C et économiser cette eau chaude.

Aussi simple, un bidon en hauteur, noir de préférenc et enfermé dans un isolant (ici du plastique) :


un autre système astucieux :

 

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