L’AGRICULTURE FRANCAISE ET LE PRODUCTIVISME

 

 

Après 1945 : Productivisme et Protectionnisme

La production française avait du mal a nourrir tous le monde, ainsi les tickets de rationnement alimentaires avaient cours jusqu'en 1949 et il a fallu attendre au moins les années 50 pour retrouver le niveau de production des années trente. Puis vint le marché commun avec l’Europe des six, les transactions étaient favorisées entre les six pays, le système était protectionnisme et rapidement de déficitaire il devint largement autosuffisant, puis vint la surproduction.

La surproduction 

A titre d’exemple la France produisait au cours des années 1980 deux fois et demi plus de blé qu’elle n’en consommait, une part était vendue en Europe et la dernière demie part était vendue ailleurs mais en perdant de l’argent la surproduction se généralisait en particulier pour les produits laitiers.

La pénurie organisée de protéines perdurait, en raison des accords passés avec les USA après la guerre. L’agriculture devenait de plus en plus énergivore la pollution augmentait dramatiquement ainsi que les algues vertes en Bretagne, il ne faut pas négliger les rejets des villes Bretonne mais la population Bretonne n’a pas triplée. L’agriculture au niveau de la PAC (Politique agricole commune) revenait de plus en plus chère  voici un schéma résumant les pertes financières du productivisme au niveau de l’agriculture dans l’ancienne PAC.

 

Les pertes financiéres
A l'exportation l'europe donne de l'argent 30% de la valeur
Importation de pétrole

4%pour la seule agriculture 20% pour l'ensemble de la filiére

de l'énergie totale consommé

La pollution, les maladies

Les tourteaux sont le soja, le tournesol, le colza auxquels l’huile a été ôté..

 

Les tourteaux sont le soja, le tournesol, le colza auxquels l’huile a été ôté..

Un tournant raté par l’Europe et par la France 

 L’Entrée de l’Espagne mis les producteurs français de fruits et légumes dans une situation difficile. Les Espagnols grâce a un climat favorable et au productivisme ambiant ainsi qu’a la mondialisation les fraises espagnoles devinrent peu a peu une horreur ou rien ne manqua a la panoplie libérale mondialiste et productiviste : destruction du sol, baisse des nappes phréatiques, pollution,  travail au noir, exploitation des émigrés, fraises n’ayant aucun goût, industrialisation  et bilan carbone absolument désastreux. Il est évident que le tournant a été manqué.

Les remèdes on été dans les années quatre vingt le système des quotas pour le lait ce qui a maintenu la filière jusqu'à la des années 2000, mais cela fonctionnait trop bien, au non du libéralisme et du productivisme cela sera supprimé ce qui va entraîner la suppression des producteurs de lait.

Productivisme et libéralisme sont des idéologies semant la mort et la destruction aussi sûrement que le nazisme autrefois bien que d’une manière beaucoup plus lente et plus douce.

La deuxième manière au cours des années a été ma mise en jachère d’une partie des terres avec subventions à la clef. Cela donnait une mauvaise image, en faisant rien cela était plus rentable que de travailler.

L’avantage était le maintien et l’augmentation de la biodiversité mais cela se faisait au détriment de la forêt vierge au Brésil et des pâturages en Argentine pour cause d’exportation massive de tourteaux de soja, il était possible de faire des plantations de trèfle et de luzerne. Des plantations de pois et de féveroles pour les porcs et  les volailles de manière a réduire voir a supprimer les 4,5 millions de tonnes de soja importé ou de n’utiliser que du soja produit dans la CEE.

Les tourteaux de tournesols et de colza sont également possibles avec récupération de l’huile pour des usages alimentaires ou énergétique pour les machines des CUMA Coopératives Utilisation Matériels Agricole. C’était le tournant à prendre, il a failli être pris sous la forme de CTE : Contrat Territoriaux d’Exploitation forme juridique qui favorisait les bonnes pratiques environnementales et l’agriculture Biologique. Hélas la bonne idée de Jean Glavany a été supprimée pour cause d’élection.

La nouvelle PAC la destruction de la paysannerie.

  

 

Les pertes financiéres
Les agriculteurs sont directements subventionnés
Attention de moins en moins
Importation de pétrole

4%pour la seule agriculture 20% pour l'ensemble de la filiére

de l'énergie totale consommé

La pollution, les maladies

 A terme les paysans seront de moins en moins subventionnés et les denrées seront achetés dans le tiers monde ou au mieux dans les pays d’Europe de l’Est !!! , sauf si une grande partie de la production est écoulée en vente directe. Nous sommes personnellement extrêmement pessimiste sur le devenir de l’agriculture, les commissaires Européens sont en plein délire libéral et les gouvernements sont pieds et poings liés par rapport aux directives Européennes.

La preuve avec ces vidéos voici comment est traité la luzerne alors que le soja Brésilien détruit les sols, la forêt et sur le plan du bilan carbone c’est une catastrophe ambulante a la fois pour la production et le transport par camion sur des milliers de kilomètres, et la disparition des forêts.

 luzerne

 

 

 

La forêt Brésilienne

deforestation et soja

 

 

 

Que penser du Soja Chinois?.

 

soja

 

 

La fin du pétrole une chance ?.

Cela signifie que rapidement la PAC dans sa forme actuelle productiviste, libérale et mondialiste va exploser, et que la production agricole va se relocaliser ce qui sera une bonne chose. Les bovins seront de nouveau nourris à l’herbe et aux légumineuses  comme le trèfle et la luzerne, ce qui va entraîner également une forte diminution de la pollution par les nitrates, il y aura aussi une diminution des rendements et en  négatif une forte augmentation du coût des matériels agricoles ainsi que des bâtiments car tous sont fabriqués avec de l’énergie fossile.

L’énergie, ce sera un des enjeux du XXI éme siècle :La production agricole dépense 4% de l’énergie produite ou exportée et elle va devenir productrice d’énergie.

-Granulés ou pellets a base de paille sous réserve de cultures intercalaire  d’engrais verts pour compenser la perte d’humus.

-Cultures de saules en lignes intercalaires selon les principes de l’agroforesterie – Installations a l’échelle d’un hameau ou d’un petit village d’unités de biogaz a l’échelle d’un pays comme la France possibilité raisonnable de l’équivalent de trente réacteurs nucléaires.

-Si il y a cogénération, l’eau chaude est récupérée pour chauffer des serres et des bassins ou plusieurs cultures sont possibles : primeurs,  algues vertes, roseaux, jacinthe d’eau (pour la production de biogaz (et ou)  d’algo carburant)

-Locations de terre pour l’implantation d’éoliennes ou de solaire thermodynamique (solaire thermique a concentration pour produire de l’électricité). Une éolienne de 18 mètres de haut et six mètres de diamètre produit plus qu’un hectare d’agro carburant et en plus le rendement électrique et quatre fois plus élevée que le moteur thermique. (Sauf huile brute)

-La production d’agro carburant est à oublier sauf pour la production d’huile brute qui a un excellent rendement et qui permet la production de tourteau de tournesol et de colza en remplacement du tourteau de soja Brésilien. En gros la production de biocarburant ou agro carburant doit se limiter à l’agriculture. Le diesel du tracteur est loin de représenter la plus grosse part des dépenses énergétiques  a l’hectare pour un hectare de blé  les engrais azotés représente entre 300 et 500 litres équivalent pétrole  et le tracteur dix fois moins.

-La location de toiture des bâtiments agricoles : En vue d’installer du solaire photovoltaïque. Rappelons que la filière a été littéralement sabotée en France.

-L’Agriculture sera par la force des choses un producteur alimentaire et de plus producteur d’énergie a moins que les commissaires Européens nous entraînent vers la famine.

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