Critiques du développement durable


Nous avons vu précédemment que bien appliqué cette boite a outils va diminuer fortement les flux d’énergie non renouvelable, il protége la biodiversité et favorise l’emploi par rapport au capital, surtout dans le cas de l’agriculture durable Mais ce n’est pas toujours le cas car le concept est une auberge espagnole. En effet le mot développement est a souvent pour conséquence la croissance, alors que la croissance est actuellement l’ennemie de l’écologie, et elle devient avec le néolibéralisme l’ennemie du social, le mot plan social qui n’est rien d’autre qu’un plan de licenciement massif qui n’a rien de social.  C’est un mot attrape tout mais qui permet de bonnes pratiques. A mon avis l’expression économie écologique et solidaire ou économie sociale et écologique annoncerait plus la couleur et éloignerait plus  les « Pinocchio ».

Certains comme le député Yves Cochet indiquent qu’en fait la sphère sociale n’existerait pas sans l’écologie, et encore moins la sphère économique et qu’en fait la sphère écologique englobe les deux autres. Pour notre part nous pensons que les sociétés sont des  écosystèmes se greffant sur les écosystèmes naturels mais qui sont plus parasites ainsi il existe un « écosystème ferme » il est évident que l’économie se voudrait de plus en plus séparée a la fois du social et de l’écologique ce qui est le cas pour l’économie financière qui est le comble de « l’horreur économique » comme le dirait Vivian Forester. Pour notre part nous trouvons le schéma remarquable et sa visualisation nous amène a se poser les questions suivantes.

Comment va agir la décision sur l’environnement, quels seront les déchets ?  Cela augmentera-t-il la biodiversité ?.  Sur le plan économique et social : Cela va-il créer de l’emploi, du lien social, quels effets sur le bien être des personnes.

Plutôt que Développement Durable nous préférerions Développement Ecologique Social et Solidaire. DESS plutôt que Dédé (DD)  

Examinons une mesure phare des incompétents et inconséquents qui nous gouvernent (Mars 2012) l’ouverture des magasins le Dimanche.

Quels effets.

-Contribution a la dépense énergétique : En effet le maintien du chauffage le Dimanche pour une grande Surface  dépense autant d’énergie qu’un pavillon de banlieue durant une année. De plus cela entraîne le déplacement de centaines de voitures et des centaines de litres d’essence ou de fioul sont consommés car souvent la grande surface n’est pas au centre ville. Nous mesurerons l’inconséquence de nos politiciens  quand nous constatons que déjà la moitié des réserves de pétrole mondiale sont parties en fumée ou transformées. Il serait plus logique d’interdire l’usage de voiture le Dimanche comme le propose le député Yves Cochet. Le slogan futur sera obligatoirement « travailler moins pour dépenser moins »

-Appauvrissement du lien social et familial : Le jour de congé pour toutes les branches d’activités sauf transport publics et hôpitaux publics permettait aux couples d’enrichir leur vie sexuelle et de faire la grasse matinée. Le repas du midi était lui aussi sacré car c’était l’occasion de recevoir les amis. Nous sommes absolument contre le travail le Dimanche surtout pour rendre encore plus présente la fameuse « société de consommation ». 

-Aberration Economique : Le portefeuille des ménages n’est pas extensible, si cela génère plus de croissance le crédit facile avec le risque d’effondrement financier  augmente.

-Devant la pénurie pétrolière annoncée (voir le livre de Yves Cochet : Pétrole apocalypse) les dirigeants devraient plutôt imaginer la Décroissance.

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