Axe 3 : Réinventer réorienter la fiscalité

Article 3

 Le principe est d’après Susan Georges de : Taxer ce que nous ne voulons pas et subventionner ce que nous voulons. Pour reprendre l’Axe localiser  il est évident que le protectionnisme est un bienfait mais un protectionnisme régional et non national. Pour prendre un exemple simple le modèle de la marque Toyota fabriqué en France ne sera pas taxé contrairement a sa rivale de marque Renault fabriquée a mille kilomètres de la France. Si on habite le pas de Calais l’achat d’une hydrolienne Belge sera préféré à sa rivale fabriquée à Bordeaux. Pour localiser la taxe kilométrique sera un précieux atout, précisons que contrairement à la fameuse Eco taxe ce n’est pas le camion mais la marchandise qui est taxée et cela se fait en fonction de la distance. Il  est clair que les importations et les exportations de marchandises semblables sont un fléau ainsi les exportations de bois de hêtre en France sont du même volume que les exportations.

La taxe kilométrique  est l’une  des solutions pour rendre une société plus humaine plus sobre  et plus écologique d’autant plus qu’une tendance s’amorce pour consommer moins et il ne faut pas contrecarrer cette tendance, les politiques s’acharnent à faire le contraire pour augmenter la fameuse croissance. Il s’agit de préserver la vie le plan des colibris propose de comptabiliser les externalités c’est quoi ?. Pour chaque objet tenir compte de la pollution occasionnée que ce soit dans la fabrication et dans l’utilisation. Pour prendre l’exemple de l’automobile en moyenne 1600 euros par an sont les dépenses causées par le réchauffement climatique, la pollution le bruit etc. si le kilométrage moyen est de 10000 a 15000 cela fait entre 10 et 15 centimes d’Euros par kilomètres ce qui est vérifié par une étude anglaise qui donne de l’ordre de la dizaine de pence qui est un centième de Livre  sterling  la Livre, valant 1,25 Euros. Tous ces externalités doivent être taxées. Utopie mais comme le dirait René Dumont c’est l’utopie ou la mort. Si tout ce qui provoque le réchauffement climatique, les pollutions, l’utilisation de ressources puis le chômage était taxé beaucoup de choses seraient plus chères mais ce serait un formidable accélérateur de localisation des activités.

Il y a beaucoup de choses a revoir pour faciliter l’emploi, nous ne sommes pas persuadé que les aides compétitivité emploi soient la bonne solution ni le libéralisme qui aboutirait si nous  suivons le MEDEF a la généralisation des travailleurs pauvres qui ne pourraient absolument pas vivre avec leur paye en fait c’est le retour a Germinal de Zola.

La taxe sur les entreprises devrait être proportionnelle aux charges salariales c'est-à-dire que plus le rapport chiffre d’affaire/ salaire  est faible  moins les charges seront élevées. Nous pourrions nous apercevoir  que ceux qui crient le plus aux charges abusives ne sont pas forcements les plus mal lotis sur ce plan. Il est scandaleux que les fabricants d’automobiles crient au scandale des charges salariales trop lourdes alors qu’elles représentent 500 euros sur une voiture de 20000 euros peut être que la  delocalistation abusive soit un délit. En tous les cas assorti de lourdes taxes et des amendes.

En fait nous avons trois grands types d’économie.

-          L’économie complètement administrée : de type soviétique  par exemple avec des pénuries généralisées avec beaucoup de pollutions.

-          L’économie semi administrée avec des vraies entreprises nationalisées et des entreprises privées. L’Etat contrôle la monnaie et parfois les prix et les salaires. Parfois des déficits sont faits pour créer des emplois si besoin est. Les exemples de ce qui faut appeler une social démocratie entre le système libéral et communiste. C’était le système Suédois, le New deal de Roosevelt, la présidence du Général de Gaulle  A notre avis c’est le seul système capable de s’adapter a la transition écologique.

-          Le système libéral actuellement en vigueur en particulier avec l’Euro est une catastrophe  qui non seulement détruit la nature mais aussi l’homme c’est le responsable du « grand bon en arrière » selon l’expression de serge Halimi. Selon ce système le monde de la finance fait ce qu’il veut les pauvres sont de plus en plus pauvres et les riches libérés des impôts de plus en plus riches et arrogants. C’est « l’horreur économique » expression juste de Viviane Forester

 

Le quatrième type d’économie tiendra compte du quatrième acteur : Le producteur, le consommateur, l’entreprise, l’environnement ce qu’elle ignorait superbement. Une des pistes les plus prometteuse consiste a donner une valeur au carbone mais d’une manière différente a celle des quotas carbone qui incitent certaines,entreprises a délocaliser. Non il s’agira plutôt de l’inscrire en négatif nous pouvons facilement faire le calcul  ainsi  mille litre d’essence contiennent 830 kilogramme de carbone. Si le carbone est a 100 euros la tommes les 1000 litres seront a 83 euros les 1000 litres 8,3 les cent litres 0,83 les dix litres, 8,3 centimes par litre  et ceci devra être appliqué par tous ou par tous les usages. Et inclus dans le prix d’achat des aliments et des produits manufacturés. Il sera tenu compte également de la destruction des forêts. Les autres taxes possible sont a retrouver chez Lester Brown

-Taxe sur les déchets toxiques : 100 Euros la tonne, 100 dollars Lester B

-Taxe sur le papier carton a base de pâte vierge : 64 Dollars (LB) 80Euros la tonne.

-Taxe sur les pesticides : La moitié du prix d’achat (LB)

-Emissions de dioxyde de soufre : 150 dollars la tonne (LB) 200 Euros

-Emissions d’oxydes d’azote : 100 Dollars la tonne (LB) 120 Euros

-Ventes de CFC : 5,83 dollars le Kilogramme (les CFC sont en voie de disparition)

-Consommation de la nappe phréatique :3,83 Dollars par M3 par hectare, cette taxe semble très élevée en tous les cas elle rend hors de prix l’arrosage du maïs, elle ne doit pas être appliquée a la boisson des animaux, ni au maraîchage .

-Taxes sur les métaux non recyclés sûrement de l’ordre d’une centaine d’Euros la tonne.( pas chez LB) . Toutes ces taxes servirons a alimenter la banque d’Etat, une compensation devra être prévue pour les plus pauvres (Changement de chaudière, prêt a bas coût d’un véhicule électrique, bons pour jerrican d’huile de friture etc..)

Il est possible ou même souhaitable de faire un indice synthétique entre le social et l’écologique de 1 a 5 pour chaque par exemple. Des bonnes conditions de travail et un produit détruisant très peu de ressources naturelles  sera noté de 8 a 10 dans les domaines écologique et social.

Un produit fabriqué par des prisonniers chinois et polluant sera noté de 2 a 4 . Et plus la note sera élevée et moins la TVA sera faible

 

Il est évident que les produits de ces taxes devront être destinés a financer des économies d’énergie, a lutter contre la précarité énergétique a la lutte contre la destruction des sols et non a payer la fameuse dette, c’est pour cela que la main mise des banques privées sur la monnaie européenne doit être supprimée. Nous pensons que l’attitude des politiques culpabilisant les personnes « vous coûtez trop cher » « les salaires sont trop élevés » « La mauvaise compétitivité c’est de votre faute » évidemment dit un peu moins directement mais a peine est proprement scandaleuse.

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