L’ELEVAGE BIOLOGIQUE

L’agriculteur biologique tire partie de l’amélioration génétique des vaches laitières. Le rendement quantitatif par bête est équivalent a son collègue l’agriculteur classique. De plus ce qui est important l’agriculteur biologique n’importe pas de soja et produit son lait à l’aide de légumineuses  produites a la ferme. Bien souvent le lait est valorisé par une laiterie classique car les produits laitiers sont périssables. Il existe  aussi beaucoup de transformation a la ferme et vente sur les marchés mais dans ce cas il est difficile à une personne de produire de transformer  et de vendre. Une partie de la filière risquera de moins l’attirer. Ceci dit la vente directe peut apporter des débouchés stables pour un petit troupeau.

 

L’élevage biologique (et/ou) durable est plus que jamais nécessaire, le rendement par animal est en moyenne de 6000 litres de nos jours en France. Une vache laitière peut produire de  6000 litres a 12000 litres.

Un rendement trop fort est très coûteux. A 10.000 litres la vache est malade et sa durée de vie est de cinq à sept ans, elle est bourrée de médicaments,  son alimentation demande beaucoup de soja et d’aliment du bétail du commerce, les pathologies provoquées sont nombreuses. Cela suppose également l’élevage des veaux en batterie. Bref une horreur.

Quelle est la production compatible avec les exigences écologiques ?   

Nous pensons que le niveau de production doit être celui permit par un pâturage a base de graminées et de trèfle blanc avec éventuellement un peu de protéagineux produit à la ferme, bref cela doit être le rendement obtenu en agriculture durable.

La taxe carbone ?.  Oui, mais sous forme de bonus/malus carbone et environnemental d’après une étude de la chambre d’agriculture de bourgogne la consommation d’énergie sans tenir compte de la production végétale elle est en moyenne de 566 kW sous forme de fuel correspondant au paillage et affouragement et de 618 KW sous forme d’électricité (principalement le refroidissement du lait et l’eau chaude) mais a cela s’ajoute les dépenses induites par les cultures engrais azotés (un gouffre énergétique) l’exportation de soja (un non sens et un autre gouffre), les aliments du bétail. Il est évident que la méthode d’André Pochon est très vertueuse sur un plan énergétique et écologique.

Ou plutôt un Bonus Malus : Sous forme d’un prix du lait supérieur 50 centimes du litre pour la tranche la plus haute en prix et la plus basse en consommation énergétique soit de 0 à 500 KW par vache est par an a la tranche la plus basse 25 centimes par litre pour la tranche supérieure 1500 KW par vache et par an avec en plus un Malus a la vente. Le prix de vente de la première tranche peut paraître trop élevé mais cet objectif nécessite de gros investissements dans les énergies renouvelables.

Et les critères environnementaux : Il peut se faire qu’un agriculteur fasse du maïs irrigué, que ce mais soit OGM, ainsi que le soja mais que parallèlement il installe une installation de méthanisation ou biogaz étant donné qu’une vache produit de 600 a 900 m3 de méthane a 5KW par m3 ce qui donne de 3000 à 4500KW  , il sera automatiquement dans la première tranche, dans ce cas la « comptabilité carbone e/ou énergétique» ne sera suffisante, il faudra en plus tenir compte des critères agro écologique.

Tenir compte de ce qui n’est pas dégradé : Il est évident qu’une exploitation laitière qui comporte beaucoup de pâturage a base trèfle graminées, n’importe pas de soja et qui de plus produit sa propre énergie est d’une grande économie pour la collectivité (raffinerie, stations d’épuration etc. . Ainsi qu’une grande aide pour la biodiversité du Brésil (moins de forêts détruites)50 centimes le litre ce n’est pas exorbitant et de plus cela peut permettre des exploitations plus petites donc plus de main-d’œuvre.

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Commentaires

  • frejus Claude

    1 frejus Claude Le 03/09/2020

    L'élévage biologique est une très bonne initiative écologique. Il permet d'accroitre la productivité du bétail tout en garantissant la qualité du produit final. D'après certains chercheurs, il existe un lien entre cette productivité et la façon dont le bétail est entretenu. Une hypothèse a été émise comme quoi, le dressage des chiens chargés d'entretenir le bétail joue un rôle dans l'amélioration de cette productivité. lemondeduchien

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